Ne crions pas aux loups mon ami, seul les bergers vont accourir.
La nuit durant des heures j'entends son parfum subtil d'opiacée
Cette fille de joie, mauvaise fréquentation pour des lunes à mourir.
Mon ami cette catin n'est point pour toi lui dis-je jaloux ce triste été.
Malheur, une pincé de poussière ami ils trainent a sacrifier leurs vies.
Son air vagabonde au gout d'orient, reflets brunâtres dans ses cheveux.
Envies d'ailleurs mais besoin d'ici, j'ai joué avec cette folle qui m'as trahis.
Elle a traversé les mers et les contrés, espoir de quitter les mondes.
Le messager d'un diable porte dans sa besace notre triste mort.
Accroché comme un simple fou, a celle qu'ils ont qualifiée d'immonde,
Prédateurs et proies d'un unique frison, non-dit a raison ou a tort.
Oublier les principes et morales, fuir naviguer au fil des saisons.
Amants impossibles face à vous, ivre de promesses aux horizons.
Vient un soupçon, arrachera t'elle l'âme d'un enfant qui vit misère.
Hanté non sans raisons, courir les rues a la recherche du denier.
Instant je te cherche ou est tu, là où le temps à ce besoin d'hier.
Seul dans le nord j'irais pleurer tout ce que j'ai perdu de liberté.
Du profond de mes campagnes gamin je crier ni dieux ni maitres
Depuis je vis cette religion maudite, une vielle promesse crie au traitre!!!
Pauvre fille devant ces apprentis sorciers, tu n'étais qu'une plante.
Toi beauté qui m'as fait vivre l'enfer je cherche tes origines ton passé.
Les alchimistes sans morale ont créé ce monstre mystique qui me tourmente.
je te respire tu coules dans mes vaines vilaine, je t'aime de haine tu le sais.
Maintenant que tu as tout détruit de ce que j'appelais ma vie, toi...
Pauvre fille, malheureuse fleur du mal, au final tu es comme moi.
Infidèle, indifférente, insaisissable, insupportable, insurmontable.
Idylle de fin du monde, planté non sur une croix mais la dans mes bras.
Il est temps de monter dans la barque, serein mais triste elle n'est pas là,
Le fou quitte la lumière, tabac mon dernier ami, pourquoi m'a elle trahis.
Des nombreux noms que l'on t’a donnée, m'as beauté brunes
Seul le plus beau je retiendrais, Hélène mon héroïne tu ma mentis.